De fausses informations circulent sur Internet. Elles se propagent souvent dans une chaîne d’info. Un ami reçoit un mail avec une info soi-disant très importante et urgente et on lui demande de la relayer à son carnet d’adresses. Ce qu’il fait sans sourciller et vous recevez son mail. A votre tour, vous l’envoyez à tous vos contacts et c’est ainsi que se propage la fausse information. A la vitesse de l’Internet, le message peut atteindre des centaines de milliers de personnes en quelques heures et même traverser les frontières hexagonales.
Une fausse information déguisée
On les appelle aussi des « hoax » – canulars -, « fake news » – fausses informations – ou « pranks » – plaisanteries. Internet est un outil formidable d’information, plus rapide que les media traditionnels mais la source de l’info n’est pas toujours fiable. Les plaisantins et autres pirates du web l’ont bien compris. Ils lancent un message sans jamais citer aucune source, une fausse info très difficile à détecter avant que certains garde-fous l’aient identifiée. Mais le mal est fait. Il suffit de quelques heures et l’info fait tache d’huile.
On se rappelle tous de ces messages très poignants à propos d’une jeune fille en attente d’une greffe ou d’un garçon entre la vie et la mort, ses parents n’ayant pas les moyens de le faire soigner. Ceci nous touche au plus profond de nous-mêmes, une émotion très forte, une empathie. On pense tout de suite à nos enfants ou petits-enfants s’ils étaient dans la même situation.
Ou encore, une promesse. Si vous transmettez le message à 10 de vos contacts, vous recevrez un smartphone dernier cri de grande valeur. La gratuité et la promesse d’un gain, l’esprit de lucre, l’emportent sur notre raison. Comment pourrait-on gagner un téléphone de plusieurs centaines d’euros? Comment expliquer cette générosité de la part d’une pseudo entreprise totalement inconnue?
Comment démêler le vrai du faux? Comment mettre un coup d’arrêt à la chaîne de désinformation?
- ne pas relayer une info tant qu’on n’a pas pu faire la preuve de sa véracité
- toujours essayer de remonter à la source de l’info. Ex. : le site de l’INSEE est plus à même de vous donner des statistiques démographiques que n’importe quel site autoproclamé expert dans ce domaine
- privilégier les infos des sites officiels, les sites gouvernementaux entre autres « xxx.gouv.fr » et les sites dont le nom de domaine évoque quelque chose de connu dans la vie réelle
- se méfier du « vu à la télé », pseudo caution pour vous embobiner
- enfin, soumettre la prétendue info à des sites qui traquent les canulars : hoaxbuster , hoaxkiller ou encore Le Décodex